Entre la parole et l’écoute, le silence est comme la toile de fond qui permettra de créer de la communication.
L’absence de bruit de voitures permet de réentendre les oiseaux, les feuilles qui s’agitent dans la brise.
Le silence intérieur est une expérience qui s’apprivoise petit à petit car nous sommes habitués à être noyés dans le bruit, celui des autres et celui que nous produisons nous-mêmes ! Or, un silence trop brusque est angoissant parce qu’il est inhabituel et nous met en contact avec des sons et des mouvements de notre esprit plus subtils qui nous paraissent nouveaux.
Nouveaux, ils ne le sont pas. Ce qui change grâce au silence est qu’ils soient audibles.
N’ayons pas peur du silence : il nous permet d’entendre ce qui fait le moins de bruit mais est pourtant ce qui peut être le plus précieux. Notre désir, nos blessures, nos espérances.